Il faut remonter au 8 mai 2009, lors d'une date commune des Dirty Projectors et de Björk à New-York, où l'ensemble du disque présenté ces jours-ci fut composé de manière collective puis joué pour la première fois - sans être forcément destiné à être dupliqué, puisqu'il ne fut couché sur bande qu'un an plus tard.
Double actualité donc pour une Björk qui n'avait pas trouvé les bacs à disques depuis un certain temps et qui sort simultanément son nouvel album Biophilia.
Personnellement, je n'ai jamais accroché à la facette comédie musicale version Broadway de la diva islandaise et ce disque est un opéra d'une durée de 20 minutes en 7 actes qui est une suite logique de cette période. Usant notamment d'harmonies vocales basées sur le doo-wop et donc les onomatopées.
En résulte alors, à mes yeux, un disque optionnel de ces artistes avant-gardistes, mais qui surprendra et comblera néanmoins leurs fans avec subtilité. |