Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, (La fin) est le dernier disque de Tara King Th. Un dernier tour de piste astrale et c’est l’atterrissage. Un dernier passage en orbite avant de disparaître. Et pour Ray Borneo, pas question d’arrêter sans y mettre les formes.
Il est donc toujours question d’une musique synthétique très influencée par les 70’s, de voyages cosmiques, de space rock et d’album conceptuel. Cette fois, nous partons en Russie pour suivre une jeune femme à la recherche d’une personne ou d’un peuple du Kamchatka pour l’aider à la sauver d’un tyran. L’histoire nous échappe un peu, rien de grave.
En ce qui concerne la musique, les amateurs de musiques électroniques, de singularité, d’atmosphères et de textures travaillées y trouveront leur compte. Ray Borneo ne lésine pas sur le lyrisme, sur le côté cinématographique. Le chant en russe (par Macha et la chorale de poche) ajoute encore au côté très évocateur de cette musique qui évoque parfois le constructivisme (le côté très géométrique, des lignes épurées, les jeux de symétries, les formes perceptibles, le travail thématique) avec ce petit supplément propre à Tara King Th. de l’ordre de l’épopée, de la profondeur de champ.
C’est le dernier disque de Tara King Th., dernière occasion d’aimer sa musique, dernière occasion de faire preuve de curiosité et de découvrir cette musique si ce n’est pas déjà fait.
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