Quelques semaines après un nouvel album de Saxon, voici maintenant une nouvelle galette de Judas Priest. L’approche du disque était un peu la même : que peut encore proposer Rob Halford et sa bande après 50 ans de carrière ? Ils avaient en plus sorti en 2018 un très bon disque Firepower qui aurait pu clôturer avec panache leur carrière.
Alors un disque neutre qui pourrait être fait par l’intelligence artificielle (non pas de nom) ? Et bien pas du tout ! Judas Priest signe avec Invincible Shield un disque à placer fièrement dans leur excellente discographie, rien que cela. Les gars ont dû faire une cure de jouvence pour sortir des titres aussi énergiques et que dire de Rob Halford, âgé de 72 ans, qui varie énormément son chant allant du criard, du mélodique et de l’épique. Une leçon.
Ouverture du disque par "Panic attack" avec un son très 80’s au départ faisant craindre le pire bien rattrapé par un très beau solo de guitare et un refrain très efficace. Enchaînement avec "The Serpent and the King" qui fait penser à "Painkiller" au chant ultra aigu. "Gates of hell", titre à la basse-batterie ultra mélodique. On signera l’excellent travail de production d’Andy Sneap. "Crown of Horns", un tube avec une solo touchant de Faulkner (super bon sur l’ensemble de leur album) et une voix claire parfaite. On pensait que le disque allait s’assoupir et boom enchaînement avec l’agressif "As god is my witness" ou le bien lourd "Escape of reality" et son petit côté Black Sabbath.
Invincible Shield est donc un incroyable cadeau pour un groupe de heavy arrivé à ce niveau de carrière. La retraite n’est pas pour demain.
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